L’identification du patient sur lequel commencer un diagnostic est la première étape pour dépister correctement la maladie cœliaque. Tout commence par une suspicion basée sur la présence de symptômes, de signes et d’états cliniques présents.
D’une part, il existe des groupes de population qui, en raison d’un risque accru de maladie cœliaque, doivent systématiquement se soumettre à un dépistage sérologique. D’autre part, il existe des patients qui n’entrent pas dans ces catégories, mais pour lesquels l’indication d’effectuer un test sérologique doit se poser sur la base de symptômes suspects :
D’après les lignes directrices publiées en 2019 par la Société européenne pour l’étude de la maladie cœliaque (ESsCD) (1), les affections ou pathologies pour lesquelles le dépistage sérologique et, en cas de résultat positif, la biopsie sont recommandés sont :
Il n’est pas toujours facile de reconnaître la maladie cœliaque, une affection qui peut se manifester par de nombreux symptômes différents, tant au niveau gastro-intestinal qu’extra-intestinal, ou sans symptômes, c’est-à-dire sous une forme silencieuse (1-4).